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Je m’abstiendrai et n’accorderai plus de subventions, crédits pour Moutier

Désormais acté, le départ de Moutier aura de nombreuses conséquences pour la région, mais également pour la ville. Les non-séparatistes durant la campagne ont été clairs et mis en lumière bon nombre de changements à venir en cas de oui. Il ne faut donc pas venir jouer aux étonnés sur les conséquences qui en découleront.
 
 
Tant que je serai élu au Conseil du Jura bernois, je m’abstiendrai ou refuserai d’accorder ma voix pour tout projet concernant la ville de Moutier jusqu’à son départ. Une majorité des citoyens de Moutier ont choisi une destinée différente, que je respecte et accepte. La séparation étant actée, il faut selon moi reconsidérer les moyens destinés à Moutier pour les réinvestir dans les autres communes du Jura bernois.
 
Le représentant du PCSI a déposé au conseil de ville une motion, car il s’inquiète de mes propos concernant l’attribution future de subventions ou crédit destiné à Moutier. Je suis surpris, car le 28 mars ce Monsieur et une partie des autonomistes et représentants du conseil municipal hurlaient sur la place de la gare « Moutier, Moutier, bernoise, plus jamais ! » Cependant, ils veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière jusqu’au départ de la ville…
 
Les autonomistes n’ont cessé durant des mois de dire que le canton de Berne avait laissé tomber Moutier et que le CJB n’étaient qu’une coquille vide en niant les nombreux investissements.
 
À ce jour, et à mon grand regret, le canton de Berne et la région ne disposent d’aucune garantie de la République et Canton du Jura concernant le rachat des investissements et des engagements financiers effectués par le canton de Berne à Moutier.
 
Si des garanties venaient à être signées dans l’intervalle entre les gouvernements, je pourrais reconsidérer ma position.
 
En attendant, j’inviterai les élus du PCSI à s’adresser à la République et Canton du Jura qui leur a promis monts et merveilles. Les élus de la République et Canton du Jura ne devraient avoir aucun mal à débloquer des crédits pour couvrir d’éventuelles différences d’investissements qui pourraient survenir ces prochaines années.
 
Maxime Ochsenbein, membre du Conseil du Jura bernois, Bévilard