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Non à une ingérence constitutionnelle dans le monde agricole

Avec ou sans cornes ? Une question vache…

L’initiative pour la dignité des animaux de rente agricolespeut paraître intéressante d’un  point de vue éthique, esthétique et folklorique pour les vaches et autres animaux à cornes.

A ce jour, trois quarts des vaches sont écornées. Ce essentiellement pour que les éleveurs puissent se prémunir d’éventuelles blessures et éviter les bagarres entre les bêtes pouvant causer de graves lésions. Un agriculteur possédant des vaches à cornes doit pouvoir disposer de plus de superficie pour accueillir ces animaux.

Pour celles et ceux qui s’inquiètent du « bien-être animal », il faut savoir que l’écornage se fait sous anesthésie général et local dans les 21 premiers jours de vie de l’animal. 

Si cette initiative venait à être accepté, ce sera de toute manière au milieu agricole de passer à la caisse et financer les paiements direct qui en découleront. L’estimation faite se situe entre 10 et 30 millions par année qu’il faudra trouver et se répercutera de toute manière dans le budget agricole.

Arrêtons-nous sur un exemple : un agriculteur prend la décision de vendre sa vache. Un autre agriculteur ayant des vaches sans cornes la lui achète. Il est fort probable que la vache devra être écorné pour éviter tout risque de blessures.  L’écornage se fait avec un câble, les cornes sont sciés provoquant généralement des saignements. De plus, une génisse avec des cornes doit généralement porter « un guide corne » provoquant selon certains défenseurs de la cause animal des douleurs.  Les procédés énumérés seraient donc contraire à l’initiative voulant le bien-être animal. Pour ce, refusons ce texte qui va trop loin et laissons les paysans élever leurs vaches comme bon leur semble.

Maxime Ochsenbein, Bévilard