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Accord de libre-échange avec le Mercosur

En 2017, 643 agriculteurs ont cessés leur activités. Ces prochains temps, il sera primordial que le monde agricole se serre les coudes face à la proposition suicidaire de Johann Schneider-Amann de libéraliser le marché Suisse avec l’accord Mercosur.

Les agriculteurs subissent de nouvelles normes et lois presque tous les quatre ans. Beaucoup ont ces dernières années cessés de produire du lait, car ils n’arrivaient plus à envisager des lendemains sereins et se sont reconvertis dans l’élevage de vache à viande.

Ces éleveurs ne pourront faire face à une nouvelle ouverture du marché qui risque de provoquer un effondrement des prix.

La politique agricole évolue beaucoup trop vite et ne permet pas aux agriculteurs de se positionner clairement, ils peinent à évaluer leurs investissements. Une potentielle ouverture du marché helvétique serait suicidaire.

Actuellement, les prix sont déjà extrêmement bas et les marges diminuent. Prenons quelques chiffres pour comparer notre pays et les régions du Brésil comme le Mercosur.

En suisse les élevages moyens comptent 30 bovins. Au Brésil, une exploitation moyenne comporte 3000 bovins et jusqu’à 200'000 pour les plus grandes, une autre dimension, sans parler des normes  et conditions d’élevage et de détention qui ne sont pas comparables.

Une ouverture totale serait une véritable catastrophe pour nos agriculteurs. Ne les sacrifions pas sur l’autel du libre-échange.

Maxime Ochsenbein, Bévilard