PORTRAIT - POSITIONS - ENGAGEMENTS - COMMUNIQUES - AGENDA - SOUTIEN

Politique agricole

Petit fils d’agriculteur et proche du milieu paysan, j’aimerais tirer la sonnette d’alarme ! En 1991 lorsque je suis né, il y avait un peu près 80’000 agriculteurs dans notre pays !

Aujourd’hui, en 2017, la suisse compte encore environ 53’000 agriculteurs soit 27'000 exploitations qui ont cessé leur activité en 26 ans et chaque année, c’est environ 1'100 exploitations qui ferment !

Il serait temps que les élus réagissent ! Les paysans avec qui j’ai l’occasion de discuter sont résignés, ils survivent et cette année ils aurant aussi droit à des coupes de plus de 100 millions (contrairement à ce qu’affirment les socialistes, on ne coupe pas que dans le social) alors que les producteurs de porcs, de betteraves ou de lait tirent la langue face au franc fort et à la concurrence étrangère de plus en plus pressante.

Aujourd’hui, les agriculteurs doivent être polyvalents et se diversifier mais ne peuvent malheureusement faire face à la politique des prix cassés des pays européens nous entourant. Les jeunes qui se lancent, sont pris au cou par la paperasse, les nouvelles exigences et la nécessité de mettre leurs installations aux normes. Elever une vache, des cochons ou cultiver des betteraves dans certaines situations leur coûte de l’argent, un paradoxe puisque cela devrait être leur principale source de revenus.

Ces situations deviennent intenables et poussent bon nombre d’entre eux à penser au suicide ou alors même de passer à l’acte. Ces situations sont intolérables et nos autorités sont responsables de cette politique de la terre brulée et le programme de Monsieur Schneider-Amann pousse à cette tendance ! Si la tendance ne s’inverse pas, le monde agricole ira droit dans le mur à moyen terme.

Je suis aujourd’hui triste de voir que celles et ceux qui se lèvent chaque jour pour nous nourrir, ceux qui ne comptent pas leurs heures sont aujourd’hui payés pour faire « du jardinage » et pour percevoir un salaire trop souvent misérable comparé au travail et prestations fournis. Les agriculteurs ne peuvent pas continuer ainsi !